motards pour la liberté


mardi 15 septembre 2015

scrambler




reflexions

Dès aujourd'hui et tous les dimanches découvrez notre rubrique “Autour de l'Europe”. Des témoignages et interviews de divers mouvements européens ou de militants lambda de tous les jours… Autour de l'Europe, ça commence aujourd'hui et c'est tous les dimanches sur Autour du Lac !


Pour cette première, nous avons questionné Sébastien, responsable des relations extérieures de Casapound Italia, sur la situation en Italie. Merci à lui.
1) La Police vient de reprendre en force l'Area 19, pourquoi maintenant? Est-ce lié à votre courageux combat contre l'immigration/ invasion selon toi?
C'est difficile de l'affirmer catégoriquement mais c'est loin d'être invraisemblable… Le préfet de Rome n'a pas aimé que nous osions nous opposer physiquement à ses ordres iniques et que nous cherchions à protéger la populations des coups de matraque de ses flics… Il veut nous intimider, bon courage à lui !


2) Quelles sont les dernières ou les actuelles actions que mène CPI dans le combat contre l'invasion de l'Italie ?
Nous travaillons au quotidien, en lien avec des comités de quartiers, dans les zones où doivent être installés de nouveaux centres d'accueils de clandestins. Au coude à coude avec la population, nous essayons de bloquer les sites, d'empêcher la réquisition de nouveaux bâtiments publics… Nous faisons également un travail d'information et d'alerte, nous interpellons les politiques et tentons de les mettre face à leurs responsabilités…


3) En Italie c'est plus facile il paraît (un mythe tenace en France…), cependant vous avez de nombreux membres emprisonnés, peux-tu nous en dire plus sur ces camarades ?
Ce n'est « facile » nulle part. En Italie, qui a une grande tradition de violence politique et de répression policière, moins encore qu'ailleurs. La plupart de nos militants actifs sont l'objet de plusieurs procédures judiciaires, beaucoup ont déjà connu la prison ou les « arrêts domiciliaires ». Nous avons été l'objet de véritables instrumentalisations judiciaires comme à Naples où de jeunes militants ont été arrêtés pour des accusations de « constitution de bande armée » et même « préparation de viol » (sic!) avant que le dossier, bidonné de bout en bout, ne s'effondre complètement au cours de la procédure.. Procès, perquisitions, prisons, agressions antifas sont notre quotidien… etc… on comprendra que je devienne un peu nerveux quand j'entends un baltringue dont le militantisme consiste à coller trois autocollants par semaine se permet de jauger de la « facilité » du combat politique en Italie…
4) Malgré les coups du sort, les coups d'injustice, as tu foi en l'avenir?
Je suis fasciste donc le désespoir m'est interdit. Et puis rappelons-nous que nous sommes les descendants de peuples qui ont connu des situations encore plus terribles et dramatiques et qui ont su les affronter et les surmonter. Nous ne sommes pas encore dans des tranchées infestées de rats, à attendre le signal de nous jeter sur des mitrailleuses ennemies… De toute façon avons-nous le choix ? Quelle serait l'alternative ? Démissionner et se coller devant la télévision en attendant que tout s'effondre ? Devenir une merde passive et lâche comme les autres ? Ne penser qu'à sa petite existence, sa petite voiture et ses petites vacances ? Consommer de l'inutile pour avoir l'impression de ne pas être tout à fait mort ? Se droguer ? C'est impossible. Mes ancêtres ne me le pardonneraient pas. Je ne me le pardonnerai pas. Tant qu'on est vivant, rien n'est perdu…


5) Quels sont les trois ouvrages qui t'ont le plus inspirés dans ton parcours militant et que tu conseillerais à nos lecteurs ?
 - Le cœur rebelle, de Dominique Venner.- Récit secret, journal de 1944-1945 de Pierre Drieu la Rochelle.- CasaPound – Une terrible beauté est née ! Adriano Scianca

Via zentropa

il faudra vous y faire

Il y a un mois, une petite fille Allemande de 7 ans a été violée à Chemnitz (saxe) par un migrant. Sa maman l'avait laissé jouer dans un parc dédié à la mémoire des victimes des fascismes, comme il y en a beaucoup en Allemagne.
L'information n'a pas fait grand bruit, et ce n'est qu'un mois après que nous en prenons connaissance.
J'ai eu envie de lui écrire.
Ma chère petite européenne,
Ma petite sœur,
Tu ne sais pas, toi.
Mon petit ange, tu ne dois pas comprendre ce qu'il vient de t'arriver. Alors, pour plus tard sans doute, permets moi de t'expliquer.
Pour que tu comprennes, il va d'abord falloir que je te raconte un peu d'Histoire. Vois-tu, au siècle dernier, il y a eu deux grandes guerres qui ont traumatisé les Européens. La seconde, qui est le fruit de la première, a particulièrement choqué les consciences. Un homme a voulu redresser son pays et porter l'Europe et ses peuples au firmament de leur puissance, au mépris de tous les autres hommes et de tous les autres peuples. Il a commis beaucoup de crimes. Oh ! Ce n'était pas le seul, mais les gens n'ont retenu que les siens. Ils ont appelé cela « le fascisme ».
Puis, cet homme, qui était Allemand comme toi, a perdu la guerre. Les Etats-Unis ont pris pied en Europe et pris en charge, pour beaucoup, la politique et la culture des pays de l'Europe. Quant aux Européens, ils sont entrés peu à peu dans un immense sentiment de contrition à l'égard du passé. Ils se sont mis à se détester. A penser qu'ils étaient des méchants. Et tu sais ma chérie, quand on se déteste, on a envie de mourir, c'est tout simple. Quand tu t'intéresseras à la philosophie ma belle, tu pourras comprendre un peu ce qui s'appelle « le nihilisme européen » ou « la crise européenne » vu par des grands messieurs comme Husserl ou Nietzsche. Mais en attendant, tout que tu dois savoir est que tu es née à un moment où les grandes personnes autour de toi vivent dans la culpabilité et dans un état de ce que l'on appelle « schizophrénie », c'est à dire qu'ils sont à la fois contents de vivre dans des sociétés évolués, mais à la fois un peu honteux d'être ce qu'ils sont. Et puis aussi ils pensent que leur passé, et leur identité qui en découle, ne donnent pas de quoi être fiers.
C'est pour ça ma chérie qu'ils font des parcs comme dans lequel tu jouais. Des parcs pour leur rappeler à quel point ils ont été méchants, à quel point ce sont des mauvaises personnes. Ils sont même contents de se détester, ils sont fiers de s'en vouloir à ce point. Quand tu feras un peu de psychologie à la faculté, tu sauras que c'est ce que l'on appelle un état pervers, une fierté morbide. Il faut que tu saches que cet état est celui de beaucoup d'Européens.
A cause de cet état qui les pousse à se suicider, figures toi que les grandes personnes ont décidé de faire venir des millions et des millions de gens d'autres pays dans le tien. Pourquoi vas-tu me demander ? Eh bien parce qu'ils ont envie de se mélanger avec des gens vraiment différents pour disparaître, et aussi parce que ça sert les intérêts de gros puissants qui manipulent les peuples. Je ne vais pas entrer dans ces explications, tu te renseigneras un peu plus tard et tu comprendras vite.
Au milieu de tout cela, ma chérie, il y a des petites filles comme toi. Des petits anges européens, porteur de plein de promesses comme tes ancêtres qui ont à peu près tout inventé sur cette planète. Mais je dois être honnête avec toi ma petite chérie : à cause de tout ce que je viens de te raconter, les grandes personnes se moquent un peu de toi mon cœur. Tu passes après les gens qui viennent par millions d'Afrique, tu passes après l'intérêt qu'ils portent à des gens comme celui qui t'a fait du mal. D'ailleurs, on cache des tragédies comme celle que tu as vécue. On ne le fait pas savoir aux gens. En revanche si ton grand frère avait fait du mal à quelqu'un comme le migrant qui t'a fait du mal, sache que cela aurait fait la une de partout. On aurait incriminé « le fascisme ». C'est comme ça mon ange.
En somme, cette histoire se résume ainsi : pendant que les grandes personnes pleurent sur les "méchancetés" de leurs ancêtres, leur petite fille se fait violer par un étranger. 
Tu ne savais pas tout cela petite chérie, tu n'y es pas pour rien, tu n'es fautive ni des actes de tes ancêtres ni de la bêtise des adultes. Mais, en grandissant, tu comprendras. Tu verras un peu tout le mal que les grandes personnes ont fait, en pensant parfois bien agir, mais en confondant souvent l'étiolement de leur âme pour de l'humanisme et de la générosité, comme disait Stendhal, un autre grand monsieur qui compte parmi tes ancêtres européens.
Ma chérie, en revanche, je veux te dire une dernière chose : malgré les apparences et le monde horrible dans lequel tu es née, tu n'es pas seule. Il y a de plus en plus de gens pour qui tu comptes, et qui seraient prêts à mourir pour une petite Européenne comme toi. Et ces gens n'oublieront pas ce qu'il t'est arrivé.

Je t'embrasse ma petite sœur en Europe.
 Blog de Julien Rochedy via les infos de Jo
www.rochedy.fr

lundi 31 août 2015

rando moto routes de la champagne en vendanges


congrès européen


conflit ukrainien


Emmanuel présent !

 Emmanuel présent !
J’ai appris comme beaucoup hier en fin de journée le décès de mon ami Emmanuel Ratier. Quelle perte ! Quelle tristesse !
Emmanuel Ratier, était sûrement le dernier grand et vrai journaliste français, mais Emmanuel était est bien plus que cela.
Héritier d’Henri Coston, travailleur acharné, enquêteur infatigable, fin analyste, spécialiste des réseaux et des lobbies, animateur radio, militant radical dénué d’esprit de compromission, éditeur, auteur, homme loyal, fidèle et jovial, amoureux de la France, de l’Europe et d’une certaine idée de l’Homme, Emmanuel cultivait surtout l’humilité, ce qui fait que peu savent à quel point il s’impliquait également dans les initiatives militantes.
Camarade de route du M.A.S, sa présence discrète nous guidait, nous poussait, nous encourageait. Son aide et ses contributions à l’essor de Méridien Zéro, l’émission de radio du réseau M.A.S aura été décisive. Il connaissait toutes nos associations, venait à nos soirées, nos conférences, avait toujours un mot d’encouragement et de soutien.
On dit que les grands hommes ne meurent pas, qu’ils s’en vont, tout simplement. Le départ d’Emmanuel pour le Walhalla laisse un vide immense, tant sur le plan amical que sur celui, crucial, de la ré-information dont il était à n’en pas douter le champion.
L’ensemble du réseau M.A.S, au sein duquel on peut compter le Cercle Non Conforme, Méridien Zéro, les groupes TRACE, la Baffe Lutécienne ou Solidarité Populaire, est en deuil.
Les militants, les cadres et le directoire présentent à son épouse et ses filles leurs plus sincères condoléances.
Enfin, je crois sincèrement qu’Emmanuel, en vrai soldat politique, n’aimerait pas les pleurnicheries. Je finirai donc en rappelant que la meilleure façon d’honorer notre camarade et son combat est de poursuivre avec acharnement et sans faiblesse la lutte pour le triomphe de nos principes.
Emmanuel présent !
Arnaud de Robert
Porte-parole du M.A.S

dimanche 26 avril 2015

NO WAY FOR BIKERS BOLCHEVIKS

Au départ de Moscou, le gang de gros motards à fanfreluches pro-Kremlin "les loups de la nuit" ont  entrepris depuis le 25 avril  la traversée de l'Europe centrale, sur les traces de l'armée rouge  pour célébrer la victoire de 1945 sur l'Allemagne Nationale Socialiste et ses alliés.
Ce rallye est ressenti comme une lourde provocation dans les pays qui doivent être traversés par ce gang, notamment la Pologne. 
Deux raisons à cette réaction,
-le contexte historique :
Dans les pays traversés par l'armée rouge en 1944/45, le souvenir des atrocités commises par les armées de Staline est vif dans les mémoires populaires, déplacements de populations, famines organisées, viols à grande échelle, assassinats ...
et à la suite, 40 années de privation de liberté sous des régimes communistes grâce au funeste partage territorial de Yalta.
-le contexte géopolitique :
Les tensions nées du conflit armé qui s'éternise en Ukraine, le régime russe déniant aux ukrainiens le droit à l'intégrité de leur territoire national et au respect de leurs frontières.
Considérant que la parade en Crimée des "loups de la nuit" et de leur chef qui se fait surnommer "le chirurgien "  a précédé de peu l'insurrection pro-russe dans cette région, on comprend mieux les craintes suscitées par cette provocation. 

qui sont les loups de la nuit: 
Ce groupe de motards s'est construit sur le modèle des gangs de motards de type américain, style Hells Angels, reprenant tous les travers des gangs de motards, le bon goût post-soviétique en prime. Les Loups de la nuit revendiquent 5000 membres et se considèrent comme le premier moto club de la fédération de Russie. 
Leur leader est un ami proche du Président Vladimir Poutine, qui n'hésite pas à parader à leurs côtés. 
Les Loups de la nuit se revendiquent patriotes et nationalistes, ils affichent les couleurs de leur pays et manifestent un attachement à la religion orthodoxe. 
Nous avions rendu compte de cet état d'esprit dans un précédent article en nous félicitant du caractère patriotique de leur engagement.
Cependant, le rêve d'un empire européen ne peut se concevoir sans mettre en avant les éléments positifs d'une histoire commune. L'histoire a démontré que le nationalisme étriqué et le chauvinisme exacerbé sont aisément manipulés par les puissances financières et cosmopolites lorsque leurs intérêts l'impose.
L'histoire de la Russie regorge de hauts faits et de traditions anciennes qui mériteraient d'être honorés par ces motards patriotes, et singulièrement l'apport nordique qui est à l'origine de cette grande civilisation.
Commémorer la barbarie et l'orgie de crimes dont firent preuve les troupes soviétiques et par voie de conséquence, la funeste période qui suivit l'invasion par l'armée rouge d'une grande partie de l'Europe et la mise en esclave des peuples de l'est, est un affront pour tous les combattants de la liberté qui versèrent leur sang pendant et après la seconde guerre mondiale pour tenter de préserver l'Europe de l'horreur communiste.
La résistance à l'insupportable ingérence américaine en Europe ne doit pas aveugler l'esprit des partisans de la renaissance d'un empire européen. Cet Empire en devenir doit intégrer les composantes slaves mais il n'est pas possible de nier les racines nordiques, celtiques et latines qui en constituent le socle et qui doivent occuper le rang qui est le leur eu égard à leur riche héritage civilisationnel.
C'est la raison pour laquelle nous nous joignons au mouvement de protestation qui anime le monde des motards européens et nous appelons à faire barrage à cette chevauchée morbide.
NO WAYS FOR BIKERS BOLCHEVIKS



mardi 3 février 2015









Interview réalisée par Matteo Caponetti de l’Association Culturelle Zenit avec Arnaud de Robert, responsable du Mouvement Action Sociale.
1.Bonjour Arnaud peux tu nous parler du MAS ,de son année de fondation ainsi que son engagement politique sur le territoire français?

Le Mouvement d’Action Sociale a été créé en 2008 par des militants provenant de différents groupes et ayant eu des engagements variés: politiques, métapolitiques, associatifs, syndicaux. L’objectif que nous nous sommes assignés est de générer des communautés de combat, des totalités dynamiques engagées réellement auprès de nos concitoyens. Trop longtemps, la mouvance militante s’est contentée de se parler à elle-même. Le lien avec le peuple s’est distendu voire rompu. D’autres ont parlé à notre place, ont parlé pour nous. Nous voulons reconquérir le peuple, nous voulons que nos principes et notre Idéal puissent devenir une réalité ancrée dans le quotidien des Français. Pour cela, nous avons développé des outils, des vecteurs de projection en direction de publics variés : Sport, Culture, radio, conférences, actions de terrain, agitation, entraide sociale, écologie, art… Nous ne nous interdisons aucun domaine, aucune lutte. Nous fondons notre volonté d’agir sur le principe souverain que tout est nôtre.
2.Quelles sont vos références politiques et culturelles?
La France est le creuset, le berceau de ce que l’on a appelé plus tard le fascisme. Notre histoire politique a été témoin de cette union entre la justice sociale et la défense de la Patrie. Nous sommes clairement issus de ce creuset, de cette fusion. En conséquence, nos référents culturels se trouvent autant dans les aspirations anarcho-syndicalistes, socialistes que dans l’expression des mouvements nationaux. Se croisent ici Sorel, Proudhon, Lafargue, Nietzsche, Junger, Evola, Venner… mais aussi tout ce que la dissidence a produit de novateur à gauche comme à droite. Nous aimons à réduire les contraires, à fusionner les pensées, à fluidifier les doctrines. De nombreux sites web, mais particulièrement Zentropanous ont ouvert sur un monde d’avant-garde, de radicalité joyeuse et conquérante. Ce site (nous saluons son fondateur Sébastien que beaucoup connaissent et estiment) a été pour nous un levier autant esthétique que militant. Sur le plan structurel, Casapound et son aventure ont été et restent pour nous des références. L’image, le sens, l’élan des camarades italiens est un éperon qui aiguillonne l’ensemble de notre démarche. Nous sommes également très attentifs et curieux des initiatives de la gauche radicale et alternative. Nous parlons ici des avant-gardes et non des valets antifascistes.
3.Quels sont vos rapports avec les autres mouvements européens?
Nous avons, comme nous venons de le dire, d’excellents rapports, avec les camarades de Casapound, avec ceux de la communauté Zenit en Belgique, avec les Espagnols, les Allemands, les Polonais, les Russes et les Ukrainiens. Nos échanges nourrissent notre volonté de créer une Europe-puissance, ils nous aident aussi à penser qu’en Europe se lève une nouvelle génération, pleine de maturité et de radicalité. Une génération qui fait face à son destin, sans ciller, prête à relever les défis démesurés qui nous attendent.
 
4.Que pensez-vous de la crise ukrainienne?
Nous pensons qu’il y a en Ukraine des camarades qui luttent pour leur souveraineté et pour le droit légitime à voir un ethnos s’incarner dans un Etat. Nous saluons leur combat même si nous regrettons que des guerres opposent des frères. Nous avons un ennemi commun avec les camarades ukrainiens: les oligarchies qu’elles soient à Kiev, Paris, Washington ou Moscou. Une Ukraine libre sans l’OTAN ni la Russie, voilà leur volonté. Nous respectons cela comme nous respectons tous ceux qui dans le monde se battent pour la préservation de leur identité. Nous regrettons l’attitude emprunte de nostalgie de monsieur Poutine. Nous pensons que sur l’affaire ukrainienne, le gouvernement russe a manqué une occasion historique d’incarner la 3eme voie que nous sollicitons. Nous nous sommes exprimé sur le sujet, aujourd’hui nous observons attentivement la suite des évènements. Cela nous préoccupe, mais l’essentiel de notre combat est ici et maintenant, sur nos terres, dans nos villages, dans nos villes. C’est là que les nôtres ont besoin de nous!
5.Quel est votre opinion sur l’ISIS et l’ISIL?
Ces organisations sont les enfants monstrueux des volontés de domination des pétromonarchies, de l’inconséquence coupable des Américains et des Israéliens et du désespoir des peuples. Mais l’Islam n’est pas l’ennemi principal. C’est un instrument puissant au service de notre pire ennemi, l’oligarchie libérale mondiale.
6.Les attaques de l’armée israélienne sur GAZA ont fait plus de 2000 morts ainsi que des milliers de blessés, quel est votre position vis-à-vis de la politique adoptée par Israël?
Rien ne justifie un tel massacre sinon la haine à l’état pur. Mais cette haine causera un jour la perte des agresseurs.
7. Après  le succès du FN lors des dernières élections européennes, Marine Le Pen est devenue la leader de la droite française, qu’en pensez-vous?
Les importants succès électoraux du FN sont toujours une excellente nouvelle. Plus les scores sont haut plus le climat est favorable à nos idées. Pourtant, il faut se garder de tout triomphalisme. Les règles du jeu électoral sont écrites et appliquées par ceux que nous combattons. Le Système ne permettra pas au FN d’arriver comme cela au pouvoir. Il faut donner des signes de compatibilité. Ce qui est à craindre c’est que l’attrait du pouvoir ne pousse le FN à évoluer loin de ses principes. Marine Le Pen semble parfois tentée de jouer ce jeu. Certaines de ses déclarations et actes démontrent sa volonté d’y arriver coûte que coûte, c’est là le problème. La conquête du pouvoir oui, mais pas au prix du reniement et de la trahison.
8.Croyez-vous qu’il est possible de voir un jour une “3ème voie” en Europe?
Plus que jamais! A l’heure ou nous assistons (comme le souligne Gabriele Adinolfi) à un nouveau Yalta qui menace l’Europe d’une nouvelle partition et d’une nouvelle vassalisation, il est vital de prôner et de porter une 3eme voie européenne résolument offensive. Nous n’avons pas le choix, c’est une question de vie ou de mort pour la civilisation européenne et nos peuples.
Nous remercions nos frères du MAS pour avoir accepté de répondre à nos questions. Nous sommes convaincus qu’ensemble nous pouvons réaliser nos rêves afin de voir notre Europe se relever de ces cendres. Nous vous souhaitons une année de lutte et de victoire.
Merci à vous, nous sommes fiers de pouvoir de vous compter parmi nos camarades de luttes. Longue vie à Zenit! Rendez-vous à la victoire!
 
Source: Associazione Culturale Zenit

Interview réalisée par Matteo Caponetti de l’Association Culturelle Zenit avec Arnaud de Robert, responsable du Mouvement Action Sociale.

1.Bonjour Arnaud peux tu nous parler du MAS ,de son année de fondation ainsi que son engagement politique sur le territoire français?

Le Mouvement d’Action Sociale a été créé en 2008 par des militants provenant de différents groupes et ayant eu des engagements variés: politiques, métapolitiques, associatifs, syndicaux. L’objectif que nous nous sommes assignés est de générer des communautés de combat, des totalités dynamiques engagées réellement auprès de nos concitoyens. Trop longtemps, la mouvance militante s’est contentée de se parler à elle-même. Le lien avec le peuple s’est distendu voire rompu. D’autres ont parlé à notre place, ont parlé pour nous. Nous voulons reconquérir le peuple, nous voulons que nos principes et notre Idéal puissent devenir une réalité ancrée dans le quotidien des Français. Pour cela, nous avons développé des outils, des vecteurs de projection en direction de publics variés : Sport, Culture, radio, conférences, actions de terrain, agitation, entraide sociale, écologie, art… Nous ne nous interdisons aucun domaine, aucune lutte. Nous fondons notre volonté d’agir sur le principe souverain que tout est nôtre.

2.Quelles sont vos références politiques et culturelles?

La France est le creuset, le berceau de ce que l’on a appelé plus tard le fascisme. Notre histoire politique a été témoin de cette union entre la justice sociale et la défense de la Patrie. Nous sommes clairement issus de ce creuset, de cette fusion. En conséquence, nos référents culturels se trouvent autant dans les aspirations anarcho-syndicalistes, socialistes que dans l’expression des mouvements nationaux. Se croisent ici Sorel, Proudhon, Lafargue, Nietzsche, Junger, Evola, Venner… mais aussi tout ce que la dissidence a produit de novateur à gauche comme à droite. Nous aimons à réduire les contraires, à fusionner les pensées, à fluidifier les doctrines. De nombreux sites web, mais particulièrement Zentropa nous ont ouvert sur un monde d’avant-garde, de radicalité joyeuse et conquérante. Ce site (nous saluons son fondateur Sébastien que beaucoup connaissent et estiment) a été pour nous un levier autant esthétique que militant. Sur le plan structurel, Casapound et son aventure ont été et restent pour nous des références. L’image, le sens, l’élan des camarades italiens est un éperon qui aiguillonne l’ensemble de notre démarche. Nous sommes également très attentifs et curieux des initiatives de la gauche radicale et alternative. Nous parlons ici des avant-gardes et non des valets antifascistes.

3.Quels sont vos rapports avec les autres mouvements européens?

Nous avons, comme nous venons de le dire, d’excellents rapports, avec les camarades de Casapound, avec ceux de la communauté Zenit en Belgique, avec les Espagnols, les Allemands, les Polonais, les Russes et les Ukrainiens. Nos échanges nourrissent notre volonté de créer une Europe-puissance, ils nous aident aussi à penser qu’en Europe se lève une nouvelle génération, pleine de maturité et de radicalité. Une génération qui fait face à son destin, sans ciller, prête à relever les défis démesurés qui nous attendent.
 

4.Que pensez-vous de la crise ukrainienne?

Nous pensons qu’il y a en Ukraine des camarades qui luttent pour leur souveraineté et pour le droit légitime à voir un ethnos s’incarner dans un Etat. Nous saluons leur combat même si nous regrettons que des guerres opposent des frères. Nous avons un ennemi commun avec les camarades ukrainiens: les oligarchies qu’elles soient à Kiev, Paris, Washington ou Moscou. Une Ukraine libre sans l’OTAN ni la Russie, voilà leur volonté. Nous respectons cela comme nous respectons tous ceux qui dans le monde se battent pour la préservation de leur identité. Nous regrettons l’attitude emprunte de nostalgie de monsieur Poutine. Nous pensons que sur l’affaire ukrainienne, le gouvernement russe a manqué une occasion historique d’incarner la 3eme voie que nous sollicitons. Nous nous sommes exprimé sur le sujet, aujourd’hui nous observons attentivement la suite des évènements. Cela nous préoccupe, mais l’essentiel de notre combat est ici et maintenant, sur nos terres, dans nos villages, dans nos villes. C’est là que les nôtres ont besoin de nous!

5.Quel est votre opinion sur l’ISIS et l’ISIL?

Ces organisations sont les enfants monstrueux des volontés de domination des pétromonarchies, de l’inconséquence coupable des Américains et des Israéliens et du désespoir des peuples. Mais l’Islam n’est pas l’ennemi principal. C’est un instrument puissant au service de notre pire ennemi, l’oligarchie libérale mondiale.

6.Les attaques de l’armée israélienne sur GAZA ont fait plus de 2000 morts ainsi que des milliers de blessés, quel est votre position vis-à-vis de la politique adoptée par Israël?

Rien ne justifie un tel massacre sinon la haine à l’état pur. Mais cette haine causera un jour la perte des agresseurs.

7. Après  le succès du FN lors des dernières élections européennes, Marine Le Pen est devenue la leader de la droite française, qu’en pensez-vous?

Les importants succès électoraux du FN sont toujours une excellente nouvelle. Plus les scores sont haut plus le climat est favorable à nos idées. Pourtant, il faut se garder de tout triomphalisme. Les règles du jeu électoral sont écrites et appliquées par ceux que nous combattons. Le Système ne permettra pas au FN d’arriver comme cela au pouvoir. Il faut donner des signes de compatibilité. Ce qui est à craindre c’est que l’attrait du pouvoir ne pousse le FN à évoluer loin de ses principes. Marine Le Pen semble parfois tentée de jouer ce jeu. Certaines de ses déclarations et actes démontrent sa volonté d’y arriver coûte que coûte, c’est là le problème. La conquête du pouvoir oui, mais pas au prix du reniement et de la trahison.

8.Croyez-vous qu’il est possible de voir un jour une “3ème voie” en Europe?

Plus que jamais! A l’heure ou nous assistons (comme le souligne Gabriele Adinolfi) à un nouveau Yalta qui menace l’Europe d’une nouvelle partition et d’une nouvelle vassalisation, il est vital de prôner et de porter une 3eme voie européenne résolument offensive. Nous n’avons pas le choix, c’est une question de vie ou de mort pour la civilisation européenne et nos peuples.

Nous remercions nos frères du MAS pour avoir accepté de répondre à nos questions. Nous sommes convaincus qu’ensemble nous pouvons réaliser nos rêves afin de voir notre Europe se relever de ces cendres. Nous vous souhaitons une année de lutte et de victoire.

Merci à vous, nous sommes fiers de pouvoir de vous compter parmi nos camarades de luttes. Longue vie à Zenit! Rendez-vous à la victoire!
 

exclu LYNXMOTORRADCLUB, le pitch de TAKEN 4, quand la réalité dépasse la fiction


Voici les faces avenantes des organisateurs de la traite des blanches à Rotherham (GB), durant de nombreuses années ces "chances pour l'Angleterre" orchestraient un réseau de prostitution de femmes essentiellement blanches et parfois mineures avec la complicité tacite des autorités. Craignant de stigmatiser les populations immigrées les autorités judiciaires préféraient laisser perdurer ce sordide trafic. 


LIAM NEESON ne sera pas complice de ce laisser-aller.


samedi 17 janvier 2015

page facebook du MAS CHAMPAGNE

https://www.facebook.com/mas.champagne

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pas de quartiers !!!

vendredi 16 janvier 2015




Allocution d'Arnaud de Robert au congrès du GUD "Le réveil des nations"

Note du C.N.C.: Le texte suivant reprend l'allocution prononcée par Arnaud de Robert, porte-parole du Mouvement d'Action Sociale (M.A.S.) au congrès du GUD "Le réveil des nations" qui eut lieu le 22 novembre 2014 à Nanterre (Compte-rendu ici). C'est un texte d'un grand intérêt qu'il convient de lire et de méditer.
arnaud.jpg
Mes chers camarades, avant de prendre la parole sur le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, je tiens tout d’abord à saluer et remercier les organisateurs de ce meeting pour la remarquable journée qu’ils nous permettent de vivre. Leur persévérance, leur sérénité et leur volonté est la meilleure preuve que quand on veut, on peut.
Je tiens aussi à saluer les camarades des délégations européennes qui par leur présence manifestent comme nous tous ici leur attachement à l’édification de la Grande Europe.
Je tiens enfin à vous saluer vous tous, camarades, militants du MAS ou d’autres organisations, sympathisants actifs, combattants parfois isolés qui êtes venus souvent de loin pour trouver ici l’énergie nécessaire à la poursuite de notre dur combat.
Le réveil des nations ou le réveil des peuples ?
Lorsque les organisateurs m’ont parlé du thème de ce meeting – Le réveil des nations – je me suis employé, pendant quelques jours, à observer les signes de ce réveil en passant en revue l’actualité d’un grand nombre de pays du continent européen.
Il ressort de cette brève analyse deux choses frappantes :
Sur le plan électoral d’abord, on remarque sans peine une hausse plus ou moins significative des mouvements nationaux, patriotes, anti-Union Européenne. Je ne m’étendrai pas ici sur l’importante variabilité des socles doctrinaux de ces mouvements, ni même sur les hostilités inter-mouvements ou inter-dirigeants qui peuvent exister et qui ont donné d’ailleurs un bien triste spectacle lors de l’organisation des groupes parlementaires au parlement européen.
Je soulignerai plutôt l’autre donnée électorale importante à savoir  l’explosion de l’abstention, forme populaire et brutale de délégitimation du pouvoir oligarchique.
Mais surtout, j’aimerais porter à votre attention la seconde observation, celle qui m’a paru la plus significative. Je l’ai appelée la riposte des peuples.
Partout en effet, on peut observer que la contestation électorale se double d’une protestation populaire diffuse, multiforme mais profonde et de grande ampleur.
Au travers d’une multitude d’initiatives locales, prises souvent sous la violente contrainte de la crise économique et financière, nos compatriotes français et européens réorganisent des formes de solidarités actives. Les projets germent partout, sous des aspects inattendus et démontrent une vitalité que nous avons longtemps sous-estimée … et que nous sous-estimons encore.
Nous qui sommes militants, engagés et je dirais même enragés, nous avons en effet souvent tendance à prendre la défense du peuple tout en en dénonçant l’apathie, la lobotomisation, le caractère moutonnier et consumériste. Nous allons parfois très loin dans ce raisonnement, rejetant nos propres insuccès sur la bêtise et la passivité supposées de nos concitoyens. Et d’entendre les « Mais qu’est-ce que tu veux y faire, ils ne comprennent rien », « ils sont aveugles » … Que c’est pratique ! Que c’est facile !
Or, nous commettons là une lourde erreur d’appréciation. La vérité est que les peuples européens, malgré la puissance destructrice du rouleau compresseur de la société de consommation ont su préserver une forme d’intelligence instinctive. Une intelligence de survie et donc un potentiel de régénération.
Depuis quelques années, nos compatriotes et particulièrement ceux qui parmi les plus pauvres se rendent lentement compte du désintérêt total de l’oligarchie. Oubliés, délaissés car économiquement inintéressants, ils s’organisent par nécessité et découvrent par là-même qu’ils n’ont plus non plus besoin de l’oligarchie politico-financière pour s’organiser.
Face à des structures étatiques en complicité d’impuissance avec les banques et dirigées selon la formule célèbre de Karl Marx par des « fondés de pouvoir du Capital », les peuples qui souffrent trouvent en eux les ressources d’un commencement de riposte.
C’est donc bien plutôt à un réveil des peuples qu’à un réveil des nations auquel nous assistons. La crise économique a généré un véritable bouleversement des structures sociales et de la répartition de nos populations.
Aux bobos, aux nantis, aux oligarques, aux minorités agissantes et aux migrants starifiés, les grandes villes high-tech devenues des tours de Babel mondialisées.
Aux victimes de la crise, aux petits blancs, aux sans-dents comme dirait le comique en scooter de l’Elysée, il reste les grandes banlieues quand elles ne sont pas totalement occupées, les zones périurbaines et la ruralité plus ou moins sinistrée. Ce grand exode, massif et silencieux est une véritable révolution sociologique des territoires et appelle toute notre attention.  La hausse brutale et surprenante des résultats du FN (quoi que l’on pense de ce parti) aux élections européennes dans l’Ouest de la France - autrefois terre de mission - en est un indicateur patent.
Ces oubliés des territoires périphériques, délaissés par les structures étatiques mais écrasés par la fiscalité et les mesures vexatoires (éloignement, proximité forcée avec les masses immigrées) se retrouvent dans l’obligation de trouver des solutions par eux-mêmes et font émerger de nouveaux modes d’organisation qui débouchent sur des formes de reprise de pouvoir, de souveraineté.
Ne pas les voir c’est passer à côté d’un levier de combat. Ne pas s’engager avec nos compatriotes dans ce processus, c’est manquer d’esprit révolutionnaire et surtout, passer à côté d’une occasion historique de diffuser nos idées.
Nous avions l’habitude de penser que nous étions en quelque sorte les détenteurs légitimes de la révolte des paroles et des actes (sorte d’autopromotion injustifiée que nous partageons avec une partie de l’ultra-gauche).
Mais une fois de plus, l’histoire nous surprend et, des bonnets rouges aux coopératives ouvrières, des paysans qui s’organisent pour vendre eux-mêmes leur récoltes aux initiatives décroissantes, localistes, écologiques et anti-consommation toute une frange de notre peuple réagit et construit parfois inconsciemment les outils de contre-pouvoir.
J’irai même jusqu’à dire et affirmer que les ZAD font partie de ce mouvement d’ensemble. Je n’ai aucune espèce de sympathie pour les clowns à dreadlocks qui dansent devant les gendarmes, mais j’avoue en avoir encore moins pour les forces de « l’ordre », chiens de garde du Système.
Quoi qu’il en soit, dans ces ZAD en lieu et place des bobolches, nous devrions trouver des gens comme nous, car nous sommes et devrions être les premiers défenseurs de notre terre.
Alors pourquoi eux ? Pourquoi pas nous ?
La vérité est je crois que nous passons bien trop de temps à dénoncer et à nous lamenter et pas assez à analyser et construire. Et quand nous le faisons, bien peu suivent.
Il y a des gens sérieux et intelligents à l’ultra-gauche. Ils ont posé depuis un moment des constats clairs sur l’ennemi libéral et en ont tiré des conséquences fécondes auxquelles ils donnent aujourd’hui un caractère offensif et opératif. Nous ne les partageons pas toutes, évidemment. Eux veulent le chaos, nous nous voulons que le chaos soit créateur d’un ordre nouveau. Cela nous séparera toujours sur les fins, mais cela ne doit pas nous empêcher de penser que sur certains points les analyses proposées sont justes.
Et notamment sur la désignation de l’ennemi.
On nous abreuve ces derniers temps d’images de gamins barbus, convertis et sanguinaires en tentant de nous faire croire que là réside le plus grand danger. On tente d’ailleurs de nous coller les djihadistes dans les pattes comme si nous avions par nature, dans une forme de racisme imbécile, en appétence particulière pour les excités en turban. A croire que pour le Système les nationalistes radicaux, les militants identitaires européens se résument à une bande de beaufs éructant du « bougnoul » à tout bout de champ.
Les médias jouent les faux ingénus et les vrais faux-culs en faisant semblant de découvrir que quarante ans de souillure de la France, de son histoire, de ses racines et de son génie, que quarante ans de partouze psycho-culturelle avec l’exotisme planétaire, le saint dogme des « Droits de l’Homme », la névrose consumériste et la paupérisation croissante n’ont pas produit le gentil citoyen mondialiste mais de jeunes mort-vivants qui haïssent la société qui les a tordu et qui par vengeance embrassent la seule « verticalité » présente entre les tours grises de banlieue : l’Islam.
Je ne crois pas à cette « jolie » histoire poussée par le pouvoir. Je ne crois pas à cette nouvelle forme d’obscénité obligatoire qui veut que l’on phantasme sur « le méchant barbu. Nous avons passé l’âge du grand méchant loup, surtout quand celui-ci a été fabriqué par la puissance américano-sioniste.
L’islam n’est pas l’Ennemi, elle est l’un des instruments que l’oligarchie utilise pour détruire les peuples européens, tout comme le sont la violence économique et sociale, l’amnésie historique et civilisationnelle ou le remplacement de population par l’immigration.
Mais alors qui est l’ennemi ? Notre ennemi, vous le savez, est depuis toujours le même. Il s’appelle Jean-Claude Junker, Macron, Rothschild, Lehmann Brothers, FMI, BCE, banque, crédit, salaire … Il a tous les noms, il n’en a aucun. Cela n’a pas d’importance. Nous l’appellerons néolibéralisme, mais il peut s’appeler le Système, la Matrice, le Capitalisme sauvage, l’ultra-libéralisme ... C’est le pire de nos ennemis, le plus subtil, le plus acharné et le plus incompris donc le plus mésestimé dans sa capacité destructive.
Il se manifeste pourtant partout, à travers une offensive généralisée contre les pays d’Europe. Il n’y a pas de complot, tout se déroule sous nos yeux. Ce qui se met en place c’est un autoritarisme libéral qui se globalise à l’échelle planétaire depuis les années Reagan. Cette offensive est multiforme et incessante. Elle a généré une nouvelle aristocratie apatride, une hyperclasse informelle qui n’a pas de visage, qui dirige les marchés, domine les médias, l’économie et la politique. Cette hyperclasse utilise son influence excessive pour s’enrichir au détriment de l’économie réelle, au détriment des peuples.
Elle est anti-nationale car ses allégeances sont principalement atlantistes, sionistes, pétromonarchistes. Cette hyperclasse déteste la nation et n’a de cesse que de la détruire.
Elle est en guerre totale contre les peuples une guerre économique, financière, idéologique, psychologique, sécuritaire.
Soutenue par le conformisme des médias aux ordres, cette offensive ultra-libérale est à la fois brutale et invisible. C’est pourquoi elle est difficilement perceptible en tant que menace réelle et immédiate et qu’il est plus facile de taper sur des barbus excités. Par contre, son travail de sape est réel et pourrit lentement mais efficacement l’âme des peuples européens.
L’objectif ? Extrêmement simple, concret et direct : enrichir les riches et appauvrir les pauvres au mépris de la souveraineté des Etats. L’offensive ultra-libérale relance ainsi la guerre des classes mais verticalement, du fort au faible à l’échelle mondiale. Cette guerre peut devenir conflit au besoin comme en Syrie en Irak, en Afghanistan, au Kosovo, à l’Est. Si ces conflits sont avant tout déclarés pour satisfaire des intérêts privés (énergétiques, de domination) ils sont légitimés depuis les attentats du 11/11 par la « menace terroriste ».
En réalité pour l’oligarchie dominante, les crises, les guerres, les désastres sont le moyen le plus efficace d’imposer des mesures économiques qui seraient tout simplement inacceptables en temps normal.
On privatise les gains et on nationalise les pertes. En réalité, le néolibéralisme n’est pas une forme de libéralisme mais un autoritarisme des riches. Contre notre volonté populaire des référendum, l’ennemi a imposé son pouvoir par le parlement de l’Union Européenne.
Cet autoritarisme se légitime par la médiatisation massive, il utilise l’arme psychologique avant même l’arme économique. C’est ce qui en fait un ennemi mortel. L’oligarchie, aux travers des médias impose une guerre de l’esprit par une stratégie de la tension permanente. Elle détruit l’idée politique, la souveraineté, le patriotisme en les assimilant en permanence au danger de l’extrême-droite, au spectre du « monstre fasciste ». La neutralisation de la souveraineté populaire s’opère par la gestion permanente d’un chaos savamment entretenu. Grâce aux sauvages du Capital, la racaille des banlieues, le capitalisme sauvage impose son ordre. En ce sens, comme nous le dénonçons au MAS, les immigrés sont les troupes de protection du Capital, les meilleurs alliés de l’oligarchie. Ils suscitent le chaos et l’on nous supprime nos libertés.
La souveraineté économique, commerciale, industrielle elle, est détruite par les traités européens écrits depuis Wall Street. Les négociations du TAFTA (ce gigantesque marché euro-atlantique qui fera de l’Europe l’arrière-cour économique des américains) montrent la totale soumission de nos gouvernants européens à leurs maitres américains et à leurs alliés.
Les dirigeants politiques européens dilapident les ressources et le patrimoine des peuples pour le seul profit des marchés et de leurs structures (OMC, BCE, FMI, Euronext, NYSE …). Ce qui s’établit sous nos yeux est un continuum de gestion autoritaire, ultra libéral, mondial. Ce continuum a dans ses objectifs principaux la digestion de l’Europe pour empêcher l’émergence de sa puissance.  
C’est pourquoi il est également important de ne pas tomber dans les pièges souverainistes et stato-nationaux. Si nous nous défendons seuls, chacun de notre côté, campés dans une posture d’orgueil national, nous mourrons seuls. Si nous joignons nos forces, nos initiatives, nous aurons une chance de constituer un bloc de taille suffisante pour offrir une alternative crédible et combattre efficacement.
Les deux grandes stratégies qui ont été employées au 19e et 20e siècle ont montré leurs limites. La stratégie d’opposition frontale, d’opposition armée a été maintes fois écrasée dans la sang et a produit des milliers de martyrs pour des résultats dérisoires.
La stratégie dialectique, celle de l’électoralisme permet un gain substantiel de notoriété pour nos idées, mais lorsque l’on joue avec les règles de l’ennemi il ne faut pas s’attendre à ce qu’il nous laisse gagner. En ce sens, l’élection est une arme nécessaire mais non suffisante. Et puis, il y a une vie entre les élections.
Le Système oligarchique est techniquement victorieux, c’est un fait. Ses moyens de contrôle sont colossaux. Il attend de nous que nous soyons de bons petits soldats, faux rebelles mais vrais dindons et que nous répondions à ses provocations par des réactions droitières, conservatrices et bêtement xénophobes. Ainsi il pourra valider son dogme religieux préféré, celui de la bête immonde qui menace la « démocratie ».
La question est donc simple : allons-nous continuer à servir d’idiots utiles à nos ennemis ? Allons-nous longtemps encore servir d’alibi au Système ?
Non, clairement non. Il est plus que temps de proposer une alternative politique totale et en opposition résolue au Système. Nos camarades grecs et italiens nous montrent des pistes à suivre. A nous de fonder, de coordonner et de propager des initiatives réalistes, innovantes et fonctionnelles. A nous d’encourager à la reprise de souveraineté populaire, à nous d’aider le peuple à s’émanciper du capitalisme cannibale prédateur.
Cela impose certains sacrifices comme de sortir de notre ghetto douillet pour reprendre langue avec nos concitoyens. Car aujourd’hui qui nous connait ? Qui nous entend ? Ce sont les autres, nos ennemis, qui parlent de nous à notre place.
Nous devons quitter les positions poussiéreuses et passives de la contestation, de la complainte pour nous projeter dans le combat. Pas de nostalgie stérile et incapacitante, mais la volonté de se remettre en mouvement, d’incarner une radicalité dynamique.
Tout est nôtre, tout est à reprendre. L’action exige que nous prenions part à la dissidence qui s’organise. Elle se fera, avec ou sans nous. Nous ne devons nous interdire aucun domaine, le social, l’écologie, l’action syndicale, associative, l’éducation, la culture, l’art … Ni aucune forme de lutte même si cela doit parfois passer par la force.
Face à l’omnipuissance du Système nous devons bâtir un maillage organique et travailler à sortir nos compatriotes des prisons financières du Capital. Il faut investir le micro-crédit, les banques solidaires, les sociétés d’entraide mutuelle. Il faut créer de l’activité économique pour les nôtres et selon un mode coopératif et solidariste. Il faut retrouver de l’autonomie par rapport au système. Les mouvements militants ne doivent plus être les réceptacles de la contestation, mais les bases de lancement de projets concrets, ancrés dans le réel. Il n’est pas nécessaire de voir grand. A côté de chez vous des associations, des particuliers développent des initiatives auxquelles vous pouvez vous cohérer, que vous pouvez influencer ou desquelles vous pouvez vous inspirer. Le militantisme actif, effectif est surtout local, car quel meilleur terrain de combat que celui de notre quotidien ?
Au Mouvement d’Action Sociale nous travaillons modestement depuis quelques années à la mise en place de ces initiatives et à la réalisation de ces projets. Nous avons enregistré plusieurs succès, mais il reste énormément de travail. C’est pourquoi il faut s’y mettre tous. Nos compétences croisées, notre volonté commune feront la différence.
Et puisque ce monde est politique, nous devons avoir sur toutes les questions une attitude intransigeante, ferme mais constructive. Car comme dit Aristote « La tolérance et l’apathie sont les dernières vertus d’une société mourante ».
Opposer, proposer, agir voilà le mot d’ordre.
Ainsi, sur le plan migratoire, il faut répondre à la violence allogène mais surtout prôner la remigration au travers de partenariats équilibrés avec les pays de provenance.
Sur le plan international il faut plus que jamais défendre une position de troisième voie, une position fermement européenne. L’Europe est l’objet de toutes les convoitises mais elle n’est ni à diviser, ni à prendre, ni à vendre.
Nous devons lever les étendards noirs de la révolte, appeler à la colère légitime du peuple, faire souffler à nouveau le vent de l’Histoire. Nous devons le faire dans nos quartiers, nos villes, nos campagnes, nous devons agir en France et en Europe.
Nous n’avons pas le choix.
La guerre qui est la nôtre est décisive à tous les titres. Elle nous verra triompher ou disparaitre en tant que civilisation, en tant que culture, en tant que peuples et en tant que race.
Alors, engageons-nous dans la grande insurrection des peuples, et parce qu’il n’y a pas de fatalité mais toujours de la volonté, nous serons les bâtisseurs de l’ordre nouveau.
Demain nous appartient !
Je vous remercie.
Arnaud de Robert, porte-parole du M.A.S.

source : cercle non conforme

vendredi 9 janvier 2015

SURTOUT PAS D'AMALGAMES

Kaled KELKAL


 Mohamed MERAH


Cherif et Said KOUACHI

A l'unisson de la clique médiatique et politique, "surtout pas d'amalgames", ces chances pour la France, modèles d'intégration, nous délivrent à leur manière, certes un tantinet virile, le message de tolérance de paix et d'espoir prêché dans les innombrables mosquées du pays.

charlot